Comme le café, les idées arrivent en grains… Brutes, elles peuvent paraître délicieuses mais sont difficilement consommables en l’état. Pas assez de saveurs pour le commun des mortels.
Comme les grains de café, il faut les transformer. On torréfie. On moud. Et ça libère des saveurs bien plus engageantes !
On les mets dans une cafetière. L’eau chaude fait son tour de magie.
Infusion !
Le filtre retient le marc de café… On récupère le breuvage dans le récipient ad hoc.
Délicieux !!
Les idées sont comme le café… On boit le breuvage et on peut récupérer ce qui est resté dans le filtre pour d’autres usages !
S’il est vrai que la cafetière peut influencer le breuvage final… Pas besoin d’une cafetière de dingue pour faire un bon café !
Revenons aux idées…
Quotidiennement j’utilise tout ce que je peux de technologie qui me facilite la vie… Notion (pour noter et organiser les idées), Canva (pour exécuter certaines de ces idées), IA (pour brainstormer des idées), whatever tant que ça permet de travailler sur des idées… La liste est longue !
Récemment – Attention, alerte solutionnisme technologique – la tablette Huion, et la Slate 2 avant elle, m’ont permis de remettre le pied à l’étrier du dessin de façon confortable i.e. les yeux rivés sur un gros écran [Astigmatisme et presbytie inside]…
Un effet secondaire inattendu, c’est que ça m’a donné envie de remettre les doigts sur des crayons et le nez dans des carnets !

Là, j’avais griffonné un idée de dessin. Une idée plus ou moins brute.
Le lendemain, j’ouvre le carnet à la prochaine page blanche ! Je vois le dessin, j’annote: “Raffiner ça ! Idée drôle, punchline pas à la hauteur”…
Raffiner, torréfier, moudre, infuser… Bref, transformer…
Alors que j’allais brainstormer quelques punchlines pour améliorer tout ça, je suis parti dans une autre direction en fixant sur les mots “Idée drôle”…
Les idées sont comme le café. Une analogie café/idéation est née. Une métaphore filtrée à la main et au crayon.
Non, ce n’est pas une ode au “retour à l’analogique”. C’est une invitation à ne pas oublier que les idées vivent aussi en dehors des flux optimisés. Et que parfois, un simple carnet peut avoir autant de puissance qu’un outil tech pour les capturer et les transformer.
Dans cette histoire, je suis peut-être autant le caféier que la cafetière, le filtre ou le récipient voire le consommateur final des idées. Le carnet est peut-être le torréfacteur ou le filtre, peut-être l’eau ou le récipient… Faut que j’infuse encore un peu plus cette idée pour décider.
Mais une chose est sûre, un simple carnet permet de faire la même chose que toutes les solutions technologiques… Transformer les idées !
Sur ce, je vais me faire un café…